Dynamisme sans faille au SIAMS
Un journal de mardi matin
titrait « SIAMS – sous le signe de l’incertitude ». Il faisait
certainement référence à la situation globale de l’économie et relayait un type
de propos un peu alarmiste assez à la mode depuis le 15 janvier de l’année passée.
Sans vouloir faire preuve d’un optimisme béat, cette édition de SIAMS qui se
termine a plutôt tendance à gommer cette incertitude et à montrer le formidable
potentiel des PME du monde microtechnique.
Après quatre jours passés dans la capitale mondiale des microtechniques,
les 2’700 personnes qui travaillent sur les 437 stands installés à Moutier repartent
satisfaits de leur investissement dans le « produit SIAMS ». La
semaine a été très riche et beaucoup d’exposants contactés nous ont confirmé
avoir eu beaucoup plus de contacts qu’ils ne l’imaginaient. Avant le salon, les
organisateurs communiquaient que les exposants allaient venir à Moutier pour y faire
des affaires. C’est un état de fait clairement avéré. De de très nombreuses
affaires ont été conclues cette semaine.
L’innovation et les visiteurs
Et si l’innovation se découvre au fil des allées (finalement bien plus
que les 200 annoncées), les organisateurs ont également bien innové, notamment
avec le système de scannage aux entrées qui fluidifie grandement les passages
et permet un contrôle fiable des visiteurs. Après quatre jours, 14'347 entrées
ont été scannées. Pour être complet, il faut ajouter les 2'700 personnes qui
travaillent sur les stands et sont également visiteurs des autres stands.
Pierre-Yves Kohler nous dit : « Vu
la taille des locaux et l’infrastructure, ce nombre total d’environ 17’000
personnes est probablement un nombre optimal et maximal que nous pouvons
accueillir ».
La qualité et la quantité
Les organisateurs sont très satisfaits de ces nombres, mais c’est plus
encore la qualité des visiteurs et de contacts qui les réjouit. Laurence
Gygax précise : « Nos
exposants ont le sourire et c’est un plaisir de se faire aborder dans les
allées. Ils sont très satisfaits de leur participation et des innovations que
nous avons mises à leur disposition ». Elle continue : « Ce sont principalement des détails,
comme le café et les croissants gratuits pour les exposants le matin avant
l’ouverture, mais c’est important ».
Et pour 2018 ?
Afin de gérer au mieux les demandes de stands pour 2018, les exposants
ont reçu un formulaire d’intention qui leur permet de préciser leurs souhaits
en termes de taille et de position. La responsable clientèle nous dit : « Nous avons reçu énormément de retour
de nos exposants qui souhaitent déjà bloquer des surfaces pour la prochaine
édition. De même, nous avons été contactés cette semaine déjà par de nouveaux
exposants qui souhaitent assurer leur participation en 2018 ». Nous
souhaitons bien du plaisir aux organisateurs pour le puzzle qui les attend.
Les jeunes à la rescousse
En plus des conférences et manifestations professionnelles, SIAMS a
également vu la remise des prix du concours de dessin « l’usine du
futur ». 130 enfants étaient présents et c’est dans une joyeuse cacophonie
que s’est déroulée cette manifestation sympathique. Pierre-Yves Kohler
précise : « La relève dans les
métiers techniques est un sujet d’importance, si nous voulons que nos
entreprises continuent d’innover. Pour que le SIAMS continue de rayonner, nous
devons nous assurer que les métiers techniques puissent intéresser les jeunes.
Le concours de dessin a eu le mérite de les sensibiliser au monde industriel de
demain ».
Une aventure qui ne se termine
pas le 22 avril à 17h30
Comme nous l’avons vu plus haut, le SIAMS 2018 est déjà sur les rails,
mais les organisateurs souhaitent également faire vivre le site internet de
SIAMS tout au long des années. Le
système de publication des nouveautés a été très largement utilisé et le but
est de continuer sur cette lancée, que la marque SIAMS reste synonyme de fournisseur
d’informations de haute valeur en permanence. Pierre-Yves Kohler conclut :
« Nous réfléchissons également à
mettre en place d’autres activités en 2017, mais c’est trop tôt pour en
parler ».