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09.10.2017
K - Organisations
Le champion Kariem Hussein partage son expérience
Le 18 octobre le champion Kariem Hussein partagera son expérience avec les apprentis du CAAJ de La Chaux-de-Fonds
La rage de vaincre, la récompense de l’effort accompli, la performance, la persévérance, la précision, la constance et l’abnégation sont quelques notions que le jeune champion d’athlétisme va partager avec les apprentis du CAAJ de La Chaux de Fonds.
Le quadruple champion suisse et champion d’Europe du 400 mètres haies sera dans la région pour rencontrer les clients et partenaires de DIXI Polytool dont il est l’ambassadeur. M. Schuler, CEO de DIXI Polytool explique : «Karim est notre ambassadeur et est un bel exemple pour les jeunes. Comme l’horaire le permettait, c’est avec plaisir que nous avons proposé cette rencontre avec les apprentis du CAAJ».
Des métiers d’avenir
Les jeunes (et les moins jeunes) sont aujourd’hui hyperconnectés et disposent d’objets technologiques inimaginables il y a seulement quelques années. Le point commun entre penser, créer, designer, industrialiser, produire, automatiser et contrôler tous ces objets technologiques ? Les métiers techniques ! Sans tous ces spécialistes qui inventent le futur en permanence, il n’y aurait pas d’industrialisation et la relève dans ces domaines reste problématique.
Des idées reçues à changer
«L’image des métiers techniques auprès des publics ne connaissant pas le domaine reste malheureusement très éloignée de la réalité. Par exemple aujourd’hui un polymécanicien qui travaille dans un atelier passe probablement une bonne partie de son temps sur un ordinateur ou une commande numérique… et selon l’atelier dans lequel il travaille, le sol y est plus propre que celui d’un hôpital. Nous sommes très éloignés des images d’ateliers du début du siècle» explique Raymond Stauffer, président du CAAJ et responsable du programme #bepog de valorisation des métiers techniques.
Autre idée reçue communément partagée : les apprentissages sont destinés aux mauvais élèves et sont de véritables voies de garage, un bon élève risquerait ainsi de « gaspiller » sa vie à entrer dans le monde professionnel par un apprentissage. Le président s’insurge : «Un jeune qui commence un apprentissage au CAAJ (ou ailleurs) peut bien entendu décider de rester un professionnel compétent dans son métier et y réussir sa vie. Il peut également continuer à se former pour devenir, technicien ou ingénieur. Et s’il veut ensuite étudier à l’école polytechnique fédérale ou à l’université, c’est également possible : toutes les portes sont ouvertes».
Des valeurs communes
Avec Kariem Hussein, les jeunes en formation au CAAJ auront l’occasion de rencontrer une superstar de l’athlétisme mondial très abordable et ouverte au dialogue. Menant en parallèle une carrière de niveau international et des études de médecine, ce dernier sait ce qu’abnégation veut dire. Réaliser deux heures d’entrainement quotidien en plus de ses études ne lui fait pas peur. De belles discussions en perspective ! La constance, l’effort, la persévérance ou encore la précision sont quelques-uns des thèmes qui seront abordés lors de la rencontre.
Des selfies pour conclure la journée
Ça n’est pas tous les jours que l’opportunité de rencontrer une « vedette » est offerte aux jeunes de notre région. Une session de selfies est prévue en fin de visite pour immortaliser cet événement.