Une trentaine de personnes du commerce et de l’industrie découvrent une ferme 4.0 (et c’est bluffant)
La manifestation tenue sous l’égide de la Chambre de Commerce et de l’industrie du Jura et d’AgriJura a démontré de fort belle manière que le monde agricole n’est pas très éloigné de celui de l’industrie. L’automatisation et la robotique y ont fait une entrée remarquée.
Pierre-Alain Berret, directeur de la CCIJ accueille la trentaine de participants à ce petit déjeuner vitaminé et inspirant.
Si dans l'industrie nous entendons beaucoup parler de 4.0, de technologie d’automatisation, de capteurs et de gestion intelligente sur la base de données collectées en permanence, le monde agricole n’est pas en reste. Chez Julien Magula à Bourrignon, la production laitière d’aujourd’hui est optimisée grâce à ces mêmes technologies.
Julien Magula présente le robot "repousseur et brasseur de foin" à une audience très intéressée et sous la caméra de Couleur Locale.
De nombreux avantages
Comme dans l’industrie, les bénéfices de la technologie sont une meilleure efficacité, une productivité améliorée et une augmentation de la qualité (entre autres). Avantage supplémentaire, ces mises en place concourent également à une bien meilleure qualité de vie pour les animaux mais également pour les agriculteurs.
Une autre robot s'occupe en permanence de l'état des sols.
Sur la gauche on distingue les deux robots de traite qui assurent une gestion optimale de la qualité du lait tout en offrant une bien plus grande liberté aux vaches qui décident à quel moment la traite doit prendre place.
Des perspectives étonnantes
La prochaine étape sera-t-elle le développement des capteurs embarqués pour superviser l’outil de production (la vache) en temps réel ? Des solutions sont déjà en test en Europe.
Espérons que le parallèle avec l’industrie s’arrête là. La technologie appliquée à la vache pourrait être adaptée à l’être humain …et ainsi chaque personne au sein de l’entreprise monitorée en permanence. Comme toujours, l’utilisation de la technologie doit rester dans les limites du bon sens et de la déontologie.
Merci à la CCIJ et à AgriJura pour cette découverte.