bepog 2025: 9 speed datings, des ateliers techniques et RH dans 23 écoles et bien d'autres choses…
L'année 2025 vient de commencer. Comment bepog sera-t-il actif cette année?
Nous avons rencontré Catherine Hahn, cheffe de projet bepog, pour parler des activités à venir, principalement dans les cantons de Berne, Jura, Neuchâtel et le nord du canton de Vaud.
Interview
Madame Hahn, avant de parler de 2025, pouvez-vous nous donner votre sentiment relatif à l'exercice 2024? Nous avons vu le rapport (téléchargeable ici). Avec 7'306 élèves préparés au monde du travail en 2024, vous avez explosé les compteurs, c'est impressionnant!
Catherine Hahn: Oui, nous sommes ravis de la forte participation des jeunes à ces activités qui permettent de les mettre en contact direct avec le monde du travail. Ainsi en 2024, ce sont effectivement plus de 7'000 élèves qui ont pu rencontrer des professionnels actifs en entreprises tels que des techniciens, des ingénieurs pour les activités techniques ou des recruteurs et formateurs dans le but de trouver un stage ou une place d’apprentissage.
Les speed datings offrent une super opportunité pour les jeunes de découvrir des métiers et des entreprises de leur région (à l'image le dernier speed dating à Saint-Imier).
Parlons maintenant de 2025. Vous planifiez 9 speed datings et des ateliers dans 23 écoles, c'est encore une progression par rapport à l'année passée. Comment choisissez-vous les écoles partenaires?
Catherine Hahn: Aujourd'hui nous intervenons à la demande des écoles. Le succès des activités a généré un bouche-à-oreille très positif au-delà de nos espérances. Nous pourrions effectivement être appelés à « choisir » les écoles partenaires auxquelles nous offrons ces activités. Par chance, les fonds privés alloués à ce projet nous permettent pour l’instant de répondre à toutes les sollicitations.
Si l'on regarde en détail les activités planifiées, nous ne voyons plus rien dans le nord vaudois, mais vous y êtes néanmoins très active personnellement, pouvez-vous nous expliquer?
Catherine Hahn: Les activités continuent non seulement dans le nord vaudois mais également à l’Ecole de la Transition à Bussigny, Morges, Aigle et Payerne. Nous avons passé le flambeau au GIM (Groupement de l’Industrie des Machines). Le processus complet d’activités élaboré par bepog est maintenant soutenu financièrement par le GIM et les actions animées par une équipe composée de formateurs des deux entités. Ce sont plus de 800 jeunes qui participeront à au moins deux ateliers pendant cette année scolaire 2024-2025. Nous sommes ravis de cette collaboration. L’important n'est pas la mise en avant de telle ou telle marque mais bien de permettre aux jeunes de découvrir nos métiers techniques.
L'ambiance des ateliers RH et des ateliers techniques est très positive et détendue, mais les jeunes ne s'y trompent pas, ils abordent des outils et des découvertes très importantes pour leur avenir.
Revenons à bepog si vous le permettez. Vous annoncez un nouveau type d'atelier technique, pouvez-vous nous en dire plus?
Catherine Hahn: Ce nouvel atelier s’inscrit dans un processus complet qui va de la découverte des métiers techniques jusqu’à la concrétisation par la signature d’une place d’apprentissage. Il a pour but de sensibiliser les jeunes à une douzaine de métiers techniques. Ils ont la possibilité d’expérimenter la technologie à travers différentes activités ludiques et évaluent ensuite leurs aptitudes dans plusieurs domaines scientifiques. Ils peuvent ainsi faire le lien entre leurs compétences et les différents métiers techniques et de l'industrie comme par exemple ceux de la mécanique, de l’électronique, de l’informatique mais également ceux liés à la qualité ou encore au dessin technique par exemple. Cet atelier qui fait déjà presque office d'atelier d'orientation en plus de ses aspects ludiques et de découverte est dispensé par un jeune ingénieur en microtechnique passionné par son métier et actif dans l’industrie.
Justement en parlant d'orientation professionnelle, nous voyons que vous collaborez avec l'OP du canton de Berne pour un projet spécial. Qu'en est-il?
Catherine Hahn: Nous avons développé une collaboration aussi agréable qu’efficace avec les offices cantonaux d’orientation professionnelle. L’élaboration du processus global proposé a par exemple été défini sur les bases de nombreux échanges tant avec les OP qu’avec les directions d’écoles secondaires afin de s’assurer de répondre aux besoins en matière de choix d’un métier. Plus spécifiquement par rapport à votre question, nous envisageons effectivement de renforcer notre partenariat cette année par une activité pilote réunissant les conseillers et conseillères d’orientation du Jura bernois avec des responsables RH sur le thème des entretiens de recrutement.
Et du côté des entreprises, on sait que la situation économique est très tendue en ce début année, comment les entreprises réagissent-elles face au recrutement d’apprentis ?
Catherine Hahn: Malgré un horizon plus difficile pour l’industrie, il est bon de relever que la plupart des 60 entreprises participantes aux speed datings de 2024 ont confirmé leur intérêt pour l’édition 2025. Cela prouve que les entreprises ne baissent pas les bras en matière de recrutement d’apprentis, même en cette période économiquement difficile.
Merci pour ces précieuses indications. Nous nous permettrons de vous recontacter dans trois mois pour d'autres détails sur vos activités et vous souhaitons par avance plein succès.
Catherine Hahn : Merci de m'offrir l'opportunité de parler de notre projet. Je profite également de remercier toutes et tous nos partenaires, nos contacts dans les écoles, les représentantes et représentants des entreprises participantes aux speed datings et bien entendu tous les jeunes qui ont rendu les activités 2024 si passionnantes.
A bientôt.
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