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07.11.2019 #bepog K - Organisations

Rencontre entre une trentaine d’enseignant-e-s et des industriels actifs dans l’horlogerie : de belles découvertes !


Le 5 novembre, une trentaine d’enseignant-e-s des écoles secondaires de Saignelégier, Les Breuleux et Le Noirmont ont visité les entreprises Orolux, Detech, Kénitec, Detlink et Joseh Baume dans le cadre du projet #bepog et de l’action « les enseignants rencontrent les industriels » du Canton du Jura.
Avec plus de 650 employés au Noirmont, des centaines de machines, de nombreux métiers techniques représentés et de jeunes guides passionnés, ces entreprises actives dans l’horlogerie avaient tout pour intéresser les visiteurs. Alors pari gagné?


Les ateliers des entreprises visitées sont lumineux et vastes, à l’image un des ateliers de décolletage. L’architecture des locaux fait toujours la part belle à des structures en bois de la région.

Feedback très positif
Au fil des très nombreuses questions qui ont émaillé l’après-midi et des intenses discussions en fin de journée, les organisateurs sont très satisfaits. Les visiteurs ont été très étonnés de voir à quel point la technologie est moderne et omniprésente dans les ateliers d’aujourd’hui. « C’est génial, je passe souvent devant cette belle usine et enfin j’en découvre l’intérieur, le niveau de compétences y est incroyable » nous a confié une participante. Lors de son intervention, Martial Courtet, vice-président du Gouvernement en 2019 et chef du département de la formation, de la culture et des sports a relevé l’importance de ces visites pour permettre à deux mondes de se rencontrer.


L’assemblage de pièces de mouvements d’horlogerie est un mélange de haute technologie et de doigté. Les entreprises offrent une formation de base et continue de haut niveau. Les enseignants en visite ont eu le plaisir de rencontrer de nombreux anciens élèves.

L’importance de la relève 
Les entreprises visitées forment une dizaine d’apprentis et elles relèvent la difficulté à recruter de la main-d’œuvre qualifiée aujourd’hui (au même titre que des apprentis). Le rapprochement avec les écoles a également permis de mieux communiquer concernant ces besoins en jeunes « avec la bonne attitude », gageons que les relations en ressortiront resserrées. 


Si les manufactures visitées abritent de nombreux métiers traditionnels, l’informatique, la robotique et l’industrie 4.0 y sont également omniprésentes. A l’image le robot collaboratif Yumi qui colle des protections sur les boîtes de montres. 

Des préjugés encore très présents
Lors de la visite, les enseignants ont eu l’occasion de découvrir des ateliers d’horlogerie majoritairement féminins et des ateliers mécaniques majoritairement masculins. Une jeune apprentie polymécanicienne nous a d’ailleurs expliqué que dans sa classe, elle est la seule fille. Anita Rion, cheffe du projet monApp nous dit : « J’ai moi-même commencé ma carrière par une formation de dessinatrice en microtechnique et à l’époque, on me prenait pour « une folle » de vouloir faire un tel métier… ça a heureusement changé. Mais il reste du chemin à parcourir pour que les jeunes filles qui s’engagent dans ces métiers fascinants ne soient pas regardées de travers ».


Les ateliers sont très largement automatisés et la production rationalisée. Cette efficacité ne se fait pas au détriment de l’emploi. En effet plus de 100 personnes ont été engagées depuis une année et les entreprises peinent à trouver du personnel qualifié. A l’image, un des petits groupes d’enseignants.

Les organisateurs tiennent à remercier les entreprises, les enseignants et les responsables des différents départements du canton du Jura. Pierre-Yves Kohler, responsable du projet #bepog conclut : « Nous sommes au cœur d’une région dotée de compétences et d’un savoir-faire hors du commun ! Montrer aux jeunes et à leurs enseignants que les métiers techniques sont des métiers à fort potentiel, ouverts à toutes les évolutions, mais également très modernes et intéressants est primordial. Ainsi ils peuvent envisager leur métier en toute connaissance de cause ». 

La galvanoplastie, les traitements de surfaces et le gravage chimique font également partie des compétences découvertes.

Pour en savoir plus sur le projet #bepog de valorisation des métiers techniques : www.bepog.ch



Image: Les ateliers de production comportent des centaines de machines de nombreuses technologies, tournage, fraisage, électroérosion, découpe jet d’eau, étampage, rectification, polissage. Le tout est géré par un système de production intégré qui assure le bon fonctionnement de « ce ballet de pièces qui donne le tournis » comme nous confie une participante. 




Rencontre entre une trentaine d’enseignant-e-s et des industriels actifs dans l’horlogerie : de belles découvertes !

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